
L'essentiel: Vous êtes originaires de l'East Village, à New York. En quoi cela influence-t-il votre musique?
Daniel Kessler, guitariste: Oui, ça remonte à un bout de temps. Nous avons commencé là-bas. Ça fait forcément partie de notre ADN. Mais nous essayons de ne pas rester bloqués sur le son new-yorkais.
Pensez-vous que «la Grosse Pomme» soit l'endroit où il faille être pour faire du rock aujourd'hui?
Non. Bien sûr, beaucoup de groupes célèbres viennent de New York. C'est une ville très créative, dans toutes les formes d'art. Mais avec le développement d'Internet, on découvre d'excellents artistes partout dans le monde. Beaucoup viennent de petites villes.
Le chanteur de votre groupe, Paul Banks, a déclaré qu'il était fan de hip-hop. De quoi influencer votre son?
En effet, il a toujours été passionné de rap. Probablement que ses inspirations s'en ressentent au niveau de ses paroles et de sa façon de chanter. Mais je ne suis pas certain que cela ait une quelconque influence sur le groupe dans son ensemble.
Votre premier album «Turn of the Lights» a été plébiscité. N'est-ce pas un poids trop lourd à porter?
Nous n'essayons pas de reproduire ce type de son à chaque fois. Avec le temps, on est de plus en plus inspirés. On découvre de nouvelles idées.
Le départ du bassiste Carlos Dengler va-t-il dans ce sens?
Oui, après treize ans au sein du groupe, il a choisi de poursuivre dans une autre direction. Il n'y a aucun malaise entre nous pour autant.
Recueilli par Thomas Holzer
Interpol, vendredi, 20h, à la Rockhal,à Esch-Belval. Prix: 34 euros.Authors: