Elle a développé une méthode pour compresser les données, les diviser en «chapitres», puis les distribuer dans des bactéries «Escherichia coli», augmentant sensiblement ainsi la quantité d'informations stockées. Les chercheurs peuvent aussi cartographier l'ADN de la bactérie, facilitant la localisation des données.
Cette forme de stockage concerne le texte, mais aussi des images, de la musique et même de la vidéo. Un seul gramme de bactéries peut stocker l'équivalent de 450 disques durs de 2 000 gigabytes. Les chercheurs ont aussi conçu un système de sécurité pour protéger les données. «Tous les ordinateurs sont vulnérables à des pannes de courant ou à des vols de données. Mais les bactéries ne peuvent pas être piratées. L'information est en sécurité», note Allen Yu.
Quant au danger sanitaire posé par l'«E. coli», une bactérie responsable de graves intoxications alimentaires, les chercheurs précisent qu'ils utilisent une version synthétisée, sans danger.
Authors: L'essentiel