
Les «Gérard du désespoir féminin et masculin» ont été décernés à Jane Birkin dans le film «Thelma, Louise et Chantal», et à Franck Dubosc pour «Camping 2». Le «Gérard du plus mauvais film de l'année» a récompensé «L'Immortel» de Richard Berry, avec Jean Reno. Ces prix potaches aux intitulés improbables, récompensent «les plus gros navets du 7e art tricolore», selon les organisateurs à l'origine aussi des Gérard de la Télévision. Le jury est constitué de journalistes et de critiques dans un esprit très décalé assumé.
Les prix sont des parpaings dorés de 8 kg. Le «Gérard du film où on t'explique que le racisme, c'est pas bien!» a été décerné ex- aequo à «La Rafle», avec Mélanie Laurent, et «Hors la loi», avec Jamel Debbouze. Isabelle Mergault est la lauréate du «Gérard du réalisateur, quand tu vois ses films, ben t'as du mal à réaliser. Parce qu'en fait, lui aussi», tandis que le «Gérard du film guimauve que tu te forces à aller voir uniquement pour emballer une 'meuf'» a distingué «L'Arnacoeur» avec Romain Duris.
Une nouvelle fois, Arielle Dombasle a été récompensée par le «Gérard de l'actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari, ou plutôt de son futur ex-mari, enfin bon on sait plus trop où ils en sont, toujours est-il qu'elle continue à tourner». Pour la première fois, les «Gérard de la Politique» seront décernés le 10 mai.
(L'essentiel Online/AP)
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