Si la Brisbane River devait monter de 3,5 mètres, les inondations ne toucheraient principalement que les allées situées sur ses berges. Selon le second scénario, une montée des eaux de 5,5 mètres signifierait que des quartiers entiers de la ville auraient les pieds dans l’eau. En cas de niveau d’eau supérieur à 7,5 mètres, de nombreux districts de la métropole seraient complètement immergés.
Un impact pire que Katrina
Les inondations ont transformé en zone de catastrophe la majorité du Queensland, un État minier et touristique car situé en bordure de la Grande barrière de corail. «Le coût de tout cela va être bien évidemment important», déclare Stephen Walters, chef économiste à la banque d'investissement JP Morgan. Il estime que la croissance pourrait être amputée d'un point de pourcentage début 2011, soit quelque 13 milliards de dollars australiens (12,88 mds USD, 9,9 mds d'euros).
Mais l'économie australienne, portée par la demande asiatique en matières premières, devrait récupérer au deuxième semestre 2011, grâce aux travaux de reconstruction des logements, bureaux et infrastructures. «Le PIB devrait afficher un creux à court terme, ou en tout cas une croissance fortement ralentie, mais pas nécessairement négative, avant de se reprendre au deuxième semestre 2011 puis en 2012», souligne l'économiste.
Une étude de la banque Westpac estime elle aussi possible une baisse d'un point de pourcentage du PIB au premier trimestre 2011. Mais cette baisse serait ramenée à 0,3% sur l'ensemble de l'année. L'Australie affiche actuellement une croissance annuelle de 2,7%.
L'essentiel Online/AFP/atk
Authors: L'essentiel