Lorsque l'artisan a demandé des explications, la banque lui a produit un document manuscrit photocopié, signé de sa main, qui donnait son accord pour l'achat des actions et de l'assurance-vie.
«Nous nous sommes rendus compte que c'était un montage avec un texte écrit par le directeur de l'agence, en bas duquel a été apposé la signature de mon client», a dénoncé l'avocat.
BNP Paribas a par ailleurs été incapable de produire l'original du document.
En première instance, le client lésé avait obtenu 15 000 euros de dommages et intérêts, le tribunal de grande instance de Nancy ayant estimé qu'il avait tardé à agir.
La cour d'appel, saisie au civil, n'a pas retenu cet argument et a condamné la banque à verser l'intégralité de la somme transférée, augmentée d'intérêts à 3%.
L'essentiel Online avec afp
Authors: L'essentiel