LUXEMBOURG - Mesurer la qualité de vie plutôt que l'accumulation de richesses, c'est ce sur quoi planchent le Conseil économique et social (CES) et le Conseil supérieur pour un développement durable (CSDD) depuis le printemps 2010.

Le but de la manœuvre est de créer un «PIBien-être». L'indicateur économique PIB (produit intérieur brut) ne mesure en effet que les biens et les services produits dans un pays sur une année. Or, certaines de ces richesses gonflent le PIB sans contribuer au bien-être de ses habitants, au contraire. Mercredi, les deux instances ont présentés les premières conclusions de leurs travaux.
Elles ont ainsi identifié une centaine de variables qui pourraient être utilisées dans le calcul du «PIBien-être» telles que la solidarité, l'empreinte écologique, l'engagement politique, le taux de suicides… Pour des raisons pratiques, l'analyse du «PIBien-être» n'a été effectuée, pour le moment, que sur les résidents. Les suites à donner à ces travaux doivent être décidées.
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