Comme le prouve une récente étude menée par «The International Journal of Obesity», le fait que les calories soient affichées sur les menus des fast-foods - en Californie, c'est obligatoire depuis l'an dernier - n'a quasi aucune influence sur les habitudes alimentaires des moins de 18ans.… L'étude révèle que seuls 9% d'entre eux regardent cette indication au moment de passer commande. «Les ados sont une mauvaise cible pour l'étiquetage, estime Corinne Kehl Dubois, spécialiste en nutrition et diététique. Ils sont beaucoup plus sensibles au goût et aux coûts. Une solution serait, par exemple, de vendre l'eau moins cher que les sodas».

•Pour s'alimenter le plus sainement possible, se référer à la pyramide alimentaire.
•Manger cinq portions de fruits et légumes quotidiennement.
•Limiter les boissons sucrées du type soda.
•Manger assis et prendre son temps. Plus on mâche la nourriture, moins on va en consommer.
•Pratiquer une activité physique, si ce n'est intense, au moins régulière
Pour Véronique Di Vetta, diététicienne, «une réflexion est à faire au-delà de la quantité ingurgitée». Et il est «préférable de ne pas donner la responsabilité aux consommateurs» de calculer les valeurs nutritionnelles. D'autant que «les données sont difficiles à lire sur les denrées, poursuit la spécialiste. Les repères nutritionnels restent le meilleur moyen de renseigner le consommateur. Cela dit, l'étiquetage doit encore être simplifié, uniformisé et réglementé». Permettant la comparaison et obligeant les industriels à fournir des produits d'une certaine qualité, les inscriptions restent importantes. Mais «elles ne suffisent pas à elles seules pour lutter contre l'ensemble des problèmes de surpoids», concluent bon nombre de nutritionnistes.
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