Saturday 07 June 2025
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Tuesday, 23 March 2010 16:45

Actualité 06/01/10

Revue de presse...
Services et gestion 
Taxe carbone.- Le gouvernement temporise pour la nouvelle version de la taxe carbone, qui ne sera dévoilée qu'après les élections régionales, à l'issue d'une concertation. La Fédération de la chimie demande que la contribution climat énergie ne s'applique que pour 3 ans, avec des taux différenciés et la reconnaissance de certaines dépenses comme libératoires.(Echos)
Prêts verts pour l'industrie.- Christian Estrosi a reçu hier le rapport intermédiaire des Etats Généraux de l'industrie, source de propositions pour lesquelles 1 milliard d'euros du futur grand emprunt a été réservé, sur 17 milliards en tout dévolus au secteur. Le ministre évoque la création de prêts verts bonifiés.(Echos)
Agenda social chargé.- Les partenaires sociaux se sont retrouvés hier sur la modernisation du dialogue social. Le 20 ce sera sur la gestion des conséquences sociales de la crise, le 25 sur l'évolution du paritarisme, le 26 sur le harcèlement et la violence au travail et le 29 sur la politique industrielle.(Tribune)
Entrée aux grandes écoles.- Alors qu'un débat survient sur le taux de boursiers au sein des grandes écoles, le gouvernement a commandé pour juin un rapport sur le recrutement au sein des ces filières. Il n'exclut pas une réorganisation en 2011.(Echos, Tribune)
Rémunération des infirmiers.- 2010 verra une réforme de la rémunération des 230.000 infirmiers et infirmières des hopitaux (et 80.000 salariés paramédicaux), qui sera revalorisée (passage de la catégorie B à la catégorie A) en échange d'un départ plus tardif en retraite (60 ans au lieu de 55 ans). Un «droit d'option» sera mis en place pour les personnels déjà en activité.(Echos)
Experts-comptables et contreseing.- L'Ordre et un des principaux syndicats d'experts-comptables (Ifec) s'élèvent contre le projet de loi instaurant le contreseing d'un acte sous seing privé, regrettant que le texte prévoit de réserver aux avocats cette nouvelle catégorie d'acte à mi-chemin entre l'acte authentique (notaires) et le sous seing privé. Ils prônent une ouverture à toutes les professions du droit, pour plus de simplicité pour les entreprises.(Echos)
Tendances 
Moral des ménages.- Après 4 mois d'affilée d'amélioration, le moral des ménages a légèrement fléchi en décembre, à -31 au lieu de -30 en octobre. Si la perception du niveau de vie et de la situation financière actuelle se stabilise, les perspectives d'évolution sont plus pessimistes.(Echos, Tribune)
«Marketer» la rue.- Les 11-19 ans sont friands des opérations de street marketing, selon la dernière étude «Consojunior» de TNS-Media Intelligence, avec des niveaux d'attention à ces campagnes marketing in situ atteignant de 60 à 90%. Jusqu'à 14 ans, ils sont particulièrement sensibles aux opérations avec interactivité numérique. Plus âgés ils apprécient la créativité de campagnes décalées. Les fédérer tous passe par des invitations «VIP» à des événements non directement liés à la marque à promouvoir.(Echos)
Le bon moment pour acheter.- Après des prémices en juin et à l'automne, le rebond du marché de l'immobilier ancien se confirme (rebond du volume de transactions et des prix, retour des «secondo-accédants»...). Par ailleurs, la baisse des taux de crédits immobiliers est stoppée, les taux stabilisés, sans qu'aucune hausse significative ne soit attendue avant le 2e semestre.(Tribune)
Affaires 
Partenaires sociaux.- La commission exécutive de la CGT a planché hier pour remettre à plat la gouvernance de la centrale syndicale, qui va s'organiser en 25 commissions de travail, contre une dizaine aujourd'hui. Le Medef annule son AG de début d'année, et se réunira donc à l'été, notamment avec l'élection à la présidence.(Echos)
L'info
L'employeur face aux suicides
La jurisprudence sur la responsabilité de l'employeur en cas de suicide a considérablement évolué. Dans les années 1980, même quand le suicide survenait sur le lieu de travail, les ayants-droits devaient apporter la preuve d'un lien de causalité professionnelle (Echos, 05/01). En 2007, la charge de la preuve a été renversée dès lors que le suicide intervient sur le lieu ou sur le temps de travail : à l'employeur et à la CPAM de prouver qu'il n'y a aucun lien avec le travail. Ce lien peut même être avéré dans le cas d'un suicide réalisé en arrêt-maladie, mais c'est alors là de nouveaux aux ayants-droits du suicidé de le prouver. A cela s'ajoute désormais la possibilité d'une condamnation pour «faute inexcusable», dont vient d'écoper Renault, et qui permet aux ayants-droits de bénéficier d'une majoration de la rente et des indemnités de pretium doloris. Cerise sur le gâteau, le risque de condamnation est accru depuis décembre, quand la Cour de Cassation a jugé qu'un système managérial pouvait être cause de harcèlement moral.

Le débat
Dangers des plans de départs volontaires
Pour contourner les plans sociaux, trop «négatifs», bon nombre d'entreprises mettent en place des plans de départs volontaires. «Dès lors que les salariés ont de bonnes perspectives de retrouver un emploi, ces plans ont tout leur sens» estime Pierre Ramain, directeur chez Altedia. Mais la médaille peut avoir son revers (Echos, 05/01), surtout en cas de faible employabilité ou de bassin d'emploi sinistré. Pour les salariés (qui restent) gare au «syndrome du survivant», qui survient à force de se voir répéter que ce sont tout le temps les «meilleurs» qui ont le «courage» de partir. Pour l'employeur, le risque est la fuite des cerveaux puisque les meilleurs partent. Egalement préjudiciable, un effet de horde entraînant déséquilibres : «L'expérience prouve que certains services font l'objet d'une véritable hémorragie, alors que d'autres ne bougent pas» prévient Martin Richer, DG du cabinet d'expertise Secafi. Dernier piège : la démotivation des salariés qui restent. D'où la pertinence d'associer à tout plan de départs volontaires, démarche éminemment individualiste, des mesures visant à réintroduire du sens collectif dans l'entreprise.

En Ligne
Pénurie d'adresses IP en vue
On estime approximativement à 600 jours le délai qui nous sépare de la pénurie physique d'adresses IP selon le protocole IPv4 qui arrive à saturation. La solution, la norme IPv6, met du temps à être déployée et déjà, certaines entreprises grosses consommatrices d'adresses IP se voient réclamer par les autorités régulatrices des justificatifs de l'usage qu'elles en font.
Si chères ampoules...
12% des Français ont stocké des ampoules à incandescence de 100 watts avant leur retrait définitif de la vente le 30/06, selon un sondage mené fin 2009, à l'époque ou celles de 75 watts étaient retirées. Si elles sont plus chères, les ampoules à basse consommation, désormais les seules autorisées, affichent des durées de vie bien supérieures.
Tuesday, 23 March 2010 16:45

Actualité 05/11/09

Revue de presse...
Services et gestion
Les allègements dans le viseur.- Des sénateurs de la majorité annoncent leur volonté de s'en prendre à certains allègements de charges, contre la volonté du gouvernement, lors du débat sur le budget de la Sécurité sociale qui commence au Luxembourg la semaine prochaine. Un 1er amendement vise à rogner 2 à 3 milliards sur l'allègement bas salaires (en calculant l'allègement sur une base annuelle et non plus mensuelle). Un autre amendement, ayant moins de chances d'être adopté, propose d'augmenter de +0,15 point le taux de la CRDS.(Echos, Tribune)
Nouvelle représentativité syndicale cassée.- Dans un arrêt du 27/10, le tribunal d'instance de Brest a cassé la réforme de la représentativité syndicale d'août 2008, en jugeant «contraire au principe de liberté syndicale» l'obligation d'obtenir au moins 10% des voix aux élections professionnelles pour pouvoir désigner un délégué syndical. Par ailleurs, une dérogation accordée à la CGC est jugée discriminatoire au regard du droit communautaire.(Echos, Figaro)
TP : toujours pas d'accord.- La commission des Finances du Sénat doit se réunir aujourd'hui sur la réforme de la TP. Bercy a reçu hier les sénateurs UMP frondeurs. Aucun schéma de partage des recettes entre collectivités ne se dégage encore des discussions.(Figaro, Echos)
Grippe A.- Le plan massif de vaccination contre la grippe A est lancé par le gouvernement. Il vise tout d'abord 6 millions de personnes prioritaires, dont presque tous les professionnels de santé.(Echos)
Conditions de travail.- Hier, F. Fillon a installé une mission sur le stress au travail, et X. Darcos la nouvelle commission accidents du travail et maladies professionnelles de la CPAM, présidée par F. Gambelli (Medef) et vice-présidée par J.-M. Reberry (FO) et J.-F. Naton (CGT).(Echos)
Emploi.- L'Assemblée nationale se penche aujourd'hui sur les crédit accordés au Travail et à l'Emploi dans le budget 2010. L'opposition devrait interpeller le gouvernement sur la gestion de l'allocation de fin de formation. Le dispositif de financement partiel du chômage technique par l'assurance-chômage, budgété à 150 millions d'euros, ne devrait finalement nécessiter que 35 millions d'euros à fin 2009, selon Bercy. Le bureau de l'Unedic a lancé hier le chantier de la dématérialisation de l'attestation employeur aux salariés licenciés.(Echos)
Comités d'audit.- Applicable depuis le 01/09, la transposition de la directive sur le contrôle légal des comptes rend obligatoire les comités d'audit pour les sociétés cotées, et y impose la présence d'une personne à la fois «compétente en matière comptable et financière» et «indépendante». Mais la définition juridique d'un tel poste n'existe pas. Le texte ne donne pas non plus de détails sur le contrôle des risques, dont il impose la présence et l'évaluation.(Echos)
Bonus pas recadrés.- La France s'inquiète de la faible volonté affichée par certaines places financières pour mettre en oeuvre les recommandations sur l'encadrement des bonus issues du G20 de Pittsburgh (USA) en septembre. Paris juge insuffisantes les mesures prises par la Fed. Un G20 Finances se réunit demain à St-Andrews (UK).(Echos)
Tendances
Pauvreté en hausse.- La crise a envoyé plus de monde vers le Secours Catholique, qui a reçu 1,450 million de personnes en 2008, et +2,3% sur le nombre de «situations de pauvreté» recensées (à 633.000).(Echos)
Ecoquartiers soutenus.- Le gouvernement a pré-sélectionné 13 grands projets de ville et 27 projets d'écoquartiers à déployer avant 2012 avec soutien du «Grenelle».(Echos)
Vélos libre-service dans l'entreprise.- La start-up Green-On a déployé chez STMicroElectronics à Montrouge (Hauts-de-Seine) une flotte de vélos électriques en libre-service pour les salariés.(Echos)
Affaires
L'Etat attaque 9 distributeurs.- Lassé de constater l'inapplication de la loi de modernisation de l'économie, l'Etat attaque neuf distributeurs en Justice (audiences du 17 au 20/11) pour des clauses abusives présumées («marges arrière»).(Tribune)
L'info
Effectifs : DRH européens prudents
Si 79% des DRH européens ont toujours la réduction des coûts en préoccupation première, ils ne sont que 48% à s'atteler à une restructuration de l'effectif, selon une étude menée par TNS-Sofres / CSC-Liaisons Sociales dans une centaine de groupes dans 8 pays européens. Pour éviter les plans sociaux, les DRH utilisent les outils dont ils disposent : gel des recrutements dans 1 société sur 2, aménagement du temps de travail (1 sur 3) ou chômage partiel (1 sur 4). 14% des dirigeants se sont attaqués aux salaires. Il faut dire que les DRH sont 31% à estimer que la crise a dégradé le climat social, et l'engagement des équipes est devenu leur 2e préoccupation majeure (à 71%). Pour cela, les DRH suivent de près leurs troupes : 64% déclarent travailler sur le management de proximité, et 43% sur les risques psycho-sociaux. Ils n'étaient que 4% à s'y intéresser l'an dernier.

Le débat
La concurrence contre les banques
«Vous vous êtes bien gavées ? Eh bien dansez maintenant !» semble dire Bruxelles aux banques ayant trop tiré sur la ficelle du risque systémique, c'est-à-dire le plus souvent les établissements anglo-saxons telles la RBS et la Llyod's qui bénéficient aujourd'hui encore d'un sauvetage public (Echos 4/11). En guise de punition, la Commission sort son arme préférée, la libre concurrence, constate Jean-Marc Vittori : «Les banques qui ont fauté sont condamnées à exploser, et cette explosion doit nourrir la compétition en ouvrant le jeu à de nouveaux rivaux venus de la finance ou d'ailleurs». Aujourd'hui, hors de question pour la puissance publique de recapitaliser sans contreparties. «En Grande-Bretagne, marché très fermé où les marges sont donc très élevées, le Trésor espère qu'il y aura à terme trois banques de détail de plus. L'éclatement déjà décidé pour le Néerlandais ING et à venir pour l'Allemand Commerzbank, le Belge KBC et le Franco-Belge Dexia, pourrait aussi ranimer une concurrence trop faible dans la finance». Bruxelles et les Etats membres remporteront-t-ils le bras de fer ? «Ce serait un joli paradoxe que de voir l'Europe pariant sur la concurrence alors que l'Amérique joue sur l'oligopole avec la constitution de vrais mammouths bancaires» conclut Vittori.

Europe
Traité signé
Le Traité de Lisbonne désormais signé par la Tchéquie devrait entrer en vigueur au 01/12. Un dernier sommet des chefs d'Etat mi-novembre devrait nommer un président du Conseil de l'UE et un haut-représentant pour les affaires extérieures.
Logiciels à la traîne
Fragilisée par la crise économique face à une homologue US archidominante, l'industrie européenne du logiciel a limité à 3% la croissance de son chiffre d'affaires en 2008 (contre 10% un an plus tôt), mais a consacré 14% de ce dernier à la R&D, créant 11.000 emplois. Bruxelles vient de proposer des mesures de soutien à la filière.
Bruxelles optimiste sur la reprise
La Commission européenne a publié avant-hier des prévisions de croissance en zone euro à 0,7% en 2010 et à 1,5% en 2011.
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