Vers15h30, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en mars s'échangeait à 92,92 dollars, en hausse de 6,72 dollars par rapport à vendredi. Ce contrat, dont c'est le dernier jour de cotation, a atteint pendant les échanges électroniques 94,49 dollars, son niveau le plus élevé depuis début octobre 2008. À Londres, sur l'Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance avril s'affichait en hausse de 1,06 dollar à 106,80 dollars, après un pic à 108,57 dollars, un prix inédit depuis le 4 septembre 2008. Les marchés étaient fermés lundi aux États-Unis. «Le marché est inquiet face à la menace d'une guerre civile», a commenté Phil Flynn, de PFG Best.

Italie 22,0%
Autriche 21,2%
Suisse 18,7%
France 15,7%
Grèce 14,6%
Espagne 12,1%
Portugal 11,1%
Royaume-Uni 8,5%
Allemagne 7,7%
Pays-Bas 2,3%
Une semaine après le début de l'insurrection qui a fait des centaines de morts selon des organisations internationales de défense des droits de l'Homme, l'armée a procédé à des bombardements et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est apparu pour démentir les rumeurs selon lesquelles il aurait quitté le pays.
80% vers l'Europe
En 2010, la Libye a produit 1,55 million de barils par jour, selon les données de l'Agence internationale de l'Energie (AIE). Ce pays détient les plus grosses réserves de pétrole d'Afrique et est un des quatre principaux producteurs du continent. Le pays exporte 80% de son or noir vers l'Europe.
Parmi les groupes pétroliers, Repsol a dit avoir suspendu ses activités dans le pays, Total a rapatrié «la majeure partie» de ses expatriés. Le producteur d'électricité italien Edison a indiqué avoir constaté un ralentissement des livraisons de gaz en provenance de Libye. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont la Libye est membre, s'est dite «prête à réagir si cela s'avérait nécessaire», par la voix du ministre du Pétrole des Emirats arabes unis. «Le marché a été un peu apaisé» par ces déclarations, a observé Phil Flynn. «Mais il ne s'agit pas seulement d'un problème d'offre et de demande, mais de la stabilité de la région toute entière».
(L'essentiel Online/AFP)
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