
L'idée de voir s'assouplir la loi sur la consommation et la possession de cannabis, même dans le très strict cadre de son domicile a fait long feu. Évoquée du bout des lèvres il y a quelques mois, cette possibilité a été balayée du revers de la main par le ministre de la Justice, François Biltgen (CSV).
Modifiée pour la dernière fois il y a dix ans, la loi se rapportant aux infractions sur les stupéfiants stipule très clairement que l'usage et la détention de cannabis et ses produits dérivés sont interdits, même pour un usage strictement privé. Questionné sur l'éventualité de tolérer ou de légiférer en faveur de «clubs de cannabis» privés, le ministre répond sans détour: «Une telle pratique nécessiterait une modification de notre législation nationale, ce qui n'est pas envisagé actuellement», écrit-il. Contrairement à la Belgique ou aux Pays-Bas, aucune exception ne saurait être tolérée.
Patrick Théry
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