Dioxyde de carbone
Des recherches précédentes avaient déjà montré que les petites bulles qui se forment au moment où se libèrent de grandes quantités de dioxyde de carbone (CO2) dissous permettent de transférer le goût et l'arôme du champagne aux papilles gustatives.
Depuis longtemps, les chercheurs suspectaient que la manière de verser le champagne dans la coupe avait un effet important sur son niveau de CO2, et de ce fait sur sa qualité. En d'autres termes, plus on conserve de CO2, - ou de bulles dans le champagne -, meilleur il est.
Mais aucune recherche scientifique n'avait jusqu'alors démontré cette hypothèse. Pour ce faire, les auteurs de l'étude ont testé les pertes de CO2 selon deux méthodes différentes de verser le champagne.
La première a consisté à le verser tout droit directement dans la coupe et la seconde en inclinant le verre pour obtenir un flot plus lent qui permet de préserver jusqu'à deux fois plus de bulles de CO2.
Bien frappé
Ces oenologues ont aussi déterminé qu'un champagne bien frappé contribue à réduire les pertes de CO2.
En moyenne, plus de 300 millions de bouteilles de champagne français sont vendues annuellement dans le monde, représentant un chiffre d'affaires de quelque trois milliards de dollars.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel