Cinquante-cinq personnes ont répondu à l’invitation de la France. Tous seront accompagnés d’une dizaine de conseillers alors les autorités françaises ont prévu les choses en grand, à Bercy. En plus des 500 invités, 700 journalistes font le déplacement. Une intendance plutôt lourde pour la présidence française qui compte bien régler ces deux journées comme du papier à musique. Avec une centaine d’agents de sécurité pour s’assurer qu’aucun intrus ne puisse gâcher la fête.

Une salle de presse d’appoint a été montée afin que tous les intervenants puissent travailler dans de bonnes conditions. Pour ne pas prendre de retard, les interventions de chacun seront chronométrées (pas plus de trois minutes) par des sabliers achetés spécialement pour l’occasion, indique Les Échos, qui ont traîné dans les coulisses de l’événement.

«Garder le sourire»

Pour ne pas dépasser le temps imparti, «l'idée, avancée momentanément, de poser un singe en peluche devant un ministre ou un gouverneur récalcitrant n'a pas été retenue», écrit le quotidien. En revanche, tous se verront remettre un vade-mecum du «bon négociateur»: ne pas lire la presse pendant que les collègues parlent, garder le sourire, ne pas pianoter ostensiblement sur son BlackBerry…

Mais la France veut surtout chouchouter ses VIP du monde politique et économique. La note s’élèvera à 2,7 millions d’euros. Chacun se verra remettre une cravate ou un foulard Hermès et une boîte de 20 macarons imaginés par le célèbre pâtissier Pierre Hermé. Chaque gâteau portera le drapeau des délégations. Les invités auront à disposition une cinquantaine de belles voitures Renault (Latitude) et Citroën (C6).

(MC/L'essentiel Online)