À Luxembourg, on comptait, à la fin de l'année 2010, 757 rues et places. Contre 721 il y a tout juste dix ans. Et on peut imaginer la difficulté, avec les années, de trouver de nouveaux noms de baptême pour les impasses, rues, boulevards et autres allées qui «poussent» dans la cité. Ouf, la capitale dispose de règles pour l'aider dans sa démarche. Ainsi, par exemple, nul nom de personne vivante ne peut être attribué. À l'exception notable d'un membre de la famille grand-ducale.

Plus de 23500 votes ont déjà été enregistrés sur le site spécialement dédié à cette opération.
Par ailleurs, les noms de lieux, sites ou batailles pouvant être gravés sur une plaque de rue doivent tous être en lien avec l'histoire même de la cité. Tout comme une personnalité ne peut être retenue que si elle a eu une «action positive» sur le cours de la vie locale. À Luxembourg, un groupe de travail est spécialement dédié pour la recherche des futurs noms de rues. Il propose, mais c'est bien au collège échevinal que revient le choix définitif.
«Actuellement, la tendance serait plutôt de trouver des appellations en langue luxembourgeoise», reconnaît l'administration. Mais rien ne dit qu'il en sera ainsi pour les futures dénominations d'axes. Celles-ci devraient sans doute concerner le ban de Gasperich; alors que la dernière «vague» avait précédemment touché le quartier Bel-Air.
Patrick Jacquemot
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