Loin du sérieux des trop réalistes «Call of Duty» ou «Medal of Honor», la dernière sortie d'Epic Games tranche par son style bourrin et comique. Vous incarnez Grayson Hunt, un déserteur balourd et alcoolique trahi par sa hiérarchie. Assoiffé de vengeance, vous poursuivez votre ennemi juré, le général Sarrano, sur Stygia, une planète peuplée de mutants hostiles. Tout un programme.

Vous pouvez compter sur le soutien d'un cyborg schizophrène et d'une mercenaire aussi ravissante que bourrue. Vous en aurez bien besoin, car votre maladresse n'a d'égale que votre addiction au langage cru. Et, bizarre, à chaque fois que vous empruntez un moyen de locomotion, cela finit en crash. Graphiquement abouti, «Bulletstorm» a pour principale force son gameplay, les récompenses sont directement liées à la manière dont vous vous débarrassez de vos assaillants. Ces derniers peuvent finir décapités, démembrés, brûlés vifs, jetés dans le vide, etc.
Il existe plus d'une centaine de façons de liquider vos adversaires, sur Stygia. À vous de choisir celle qui donne le plus de points en piochant la bonne arme dans votre arsenal et, éventuellement, en vous aidant des éléments du décor. Seul point noir, la campagne solo ne peut pas être menée en coopération avec un ami. Dommage.
Adrien Iseli
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