L’iPad 2 est disponible en France depuis vendredi 25 mars 17 heures, et j’ai le mien, acheté un peu par hasard chez Orange à Lyon alors que je me rendais en boutique à la recherche d’un accessoire pour mon… iPhone.
Le hasard a fait que j’ai réalisé au moment où j’étais dans cette boutique Orange qu’il était environ 17h30. J’ai posé benoîtement la question sur l’iPad 2, j’ai eu la surprise de m’entrendre répondre qu’il y en avait une quarantaine en stock, tous modèles, disponibles avec ou sans abonnement.
J’ai donc opté pour un iPad 2 16 G0 3G noir (il n’y avait plus de blanc dans cette configuration) facturé 599.00 euros par Orange (soit 10 euros de moins que sur le site Apple). C’est surtout la 3G qui m’importait, plus que la capacité de stockage, car c’est quand même un confort bien supérieur à celui qui consiste à utiliser son iPhone comme modem ou à dépendre d’un hotspot WiFi. Côté stockage, je n’ai jamais rempli mon iPad 1 16 G0 car je ne m’en sers que très peu pour la musique ou les films. Avec un tel usage 16 Go sont amplement suffisants (sans compter que j’utilise Spotify principalement en streaming).
Je ne vous proposerai pas de test détaillé de l’iPad 2 car à part quelques caractéristiques qui lui sont propres, et qui ont déjà été détaillées et disséquées mille fois sur le web, il ne diffère pas beaucoup de l’iPad de première génération.
Je vais plutôt vous donner mes premières impressions, un peu en vrac, après deux jours d’utilisation, sans aucune garantie d’exhaustivité.
Présentation. Même boîte et même package ultra-basique (et pingre) qu’avec l’iPad 1 : une boîte blanche contenant la bête, son chargeur et son cordon USB, et un petit guide d’utilisation.
Mise en service. Procédure classique et connue d’activation via iTunes, à cela près que la présence d’une carte SIM est requise pour activer l’iPad 3G. Je ne pense pas que ce soit une nouveauté inhérente à l’iPad 2. Cela étant, Orange fait bien les choses puisque l’iPad 3G vendu nu sans abonnement est quand même fourni avec une carte SIM illimitée valable 24 heures, qui permet donc d’activer sa machine et de tester le surf en 3G. Il s’agit d’une carte micro-SIM, comme dans l’iPhone 4.
Prise en main. Si le poids légèrement inférieur le rend plus agréable à tenir, et rend sa préhension d’une main possible pour la lecture, son épaisseur réduite complique un peu les choses. Quand il est posé sur une table par exemple, il est impossible de le saisir d’une main à la volée, car il fuit sous les doigts. Attention aux glissades inopinées et aux chutes… Une housse antidérapante est plus que jamais indispensable. Je n’ai pas acheté le Smart Cover car je trouve cette protection moche et chère. Du coup en attendant il flotte provisoirement dans l’étui Apple de l’iPad 1.
Fluidité. J’ai lu ici et là que son processeur plus puissant le rendait « beaucoup plus rapide » que l’iPad 1. J’étais sceptique quant à cette affirmation car mon iPad 1 était tellement fluide et réactif qu’il me paraissait difficile de faire mieux. Et effet, si on constate une petite amélioration (en cherchant vraiment) je ne vois pas de réelle différence. Attendons à l’usage avec des applications un peu plus lourdes.
Ecran. Ici non plus pas de différence avec le précédent, à un défaut de fabrication près, déjà largement diffusé sur le web par les premiers utilisateurs : mon iPad 2 a aussi la fameuse fuite de lumière en bas de l’écran. Sur une application à fond noir et sans éclairage d’ambiance on voit deux halos blancs, comme si le joint entre l’écran et le bord de la tablette était mal fini. Pas gênant et invisible dans 99.99% de mon utilisation, mais c’est quand même regrettable.
Appareils-photo. Je n’ai pas encore testé en plein jour mais chez moi le soir en lumière artificielle les photos ne sont vraiment pas terribles. Je m’en fous, cette fonction ne m’intéresse pas sur une tablette. Le capteur photo-vidéo en façade en revanche est une de mes motivations d’achat, en vue des appels vidéo avec faceTime, mais dans ce cas la qualité est suffisante.
PhotoBooth. Les habitués de Mac OS connaissent certainement cette application déjà par cœur. Pour moi c’est nouveau et très drôle. Séance de fou-rire avec le fils vendredi soir.
WiFi. J’ai déjà eu l’occasion de le dire sur Twitter, j’ai un problème avec le WiFi de mon iPad 1. C’est un bug d’instabilité connu avec les premiers iPad achetés aux USA quelques jours après sa sortie (c’est le cas du mien). Je pensais donc que ce problème aurait disparu avec l’iPad 2, et malheureusement cela ne semble pas être le cas, et j’ai même l’impression que c’est pire. Mais en fait il semblerait que cela ne provienne pas de l’iPad mais d’un problème avec certaines Freebox, que l’on retrouve dans certains forums de discussion. Je vais changer de canal sur ma box pour voir si cela règle le problème de déconnexions et décrochages intempestifs.
Pour le reste, donc, rien de très révolutionnaire ni de très nouveau. A tel point que je me suis demandé ce week-end si cet investissement était vraiment pertinent ou nécessaire. En fait je ne le pense pas, en tout cas dans l’immédiat, car en ce qui me concerne, tout ce que je fais pour le moment sur l’iPad 2 peut être faire sur l’iPad 1. Je changerai certainement d’avis si j’utilise fréquemment FaceTime (ce qui pour le moment ne m’est arrivé qu’une fois en 9 mois avec l’iPhone 4), mais surtout l’iPad 2 garantit une meilleure compatibilité avec des applications et des mises à jour à venir, à l’image de ce qui se produit avec l’iPhone 4 par rapport au 3 ou même au 3GS.
Pas de révolution donc, et à peine une évolution. Ce qui conforte mon point de vue (et mon impatience) par rapport à une autre tablette, dont j’attends beaucoup, à savoir le BlackBerry PlayBook, surtout depuis que RIM a annoncé qu’elle serait compatible avec les applications Android, ce qui la met de facto dans la course, puisque le seul reproche que l’on pouvait lui adresser était son catalogue d’applications presque inexistant…
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