À la veille de sa réunion prévue avec Bart de Wever, président de la N-VA (droite flamande) et Didier Reynders, médiateur du roi, Elio di Rupo a déclaré que le PS ne votera pas la dissolution des Chambres. Le socialiste est revenu sur le contenu de sa réunion de mardi avec les deux grands partis.

Elio di Rupo.(photo: AFP)

«De nouvelles élections seraient une catastrophe. On n’en veut pas parce qu’elles radicaliseraient les points de vue et qu’il faudrait de toute façon négocier ensuite» a-t-il déclaré mercredi, en rappelant que cette position est prise par le PS depuis juin 2010.

Pas assez de poids

Mais certains observateurs notent déjà qu’une dissolution n’est possible qu’à la majorité absolue des partis représentés à la Chambre. Le PS ne possède actuellement pas le nombre de sièges suffisants pour empêcher une dissolution à lui-seul. Le scénario des élections anticipées semblent ainsi s'éloigner.

Sans véritable gouvernement depuis plus de 250 jours, le roi des Belges a accordé du temps supplémentaire au libéral francophone Didier Reynders pour sortir de la crise politique entre belges néerlandophones et francophones.

(jv/L'essentiel Online)