
Un homme était vendredi matin en garde à vue dans l'enquête sur la disparition de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc (Haute-Garonne) dont on est sans nouvelles depuis le 14 février, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. Il s'agit de la première garde à vue dans cette enquête.
Aucune information n'a été délivrée sur cette garde à vue, sinon qu'elle concerne un homme. On ignore en particulier ce qui a conduit au placement en garde à vue.
Le procureur de Toulouse, Michel Valet, a décliné tout commentaire sur la possibilité que cet homme soit un suspect ou qu'il ait été mis en cause par des témoignages. Le procureur est également resté discret sur le moment où cet homme a été placé en garde à vue.
Investigations compliquées
Interrogée jeudi soir, une source proche de l'enquête assurait alors que personne n'avait encore été interpellé et que les investigations s'annonçaient compliquées.
Patricia Bouchon n'a plus donné de nouvelles depuis le 14 février, vers 4H30, quand elle est sortie de chez elle comme tous les matins avant l'aube pour aller faire son jogging matinal sur les routes de campagne. Du sang ainsi que des effets personnels retrouvés le lendemain sur un chemin dans le secteur où elle est allée courir ont été formellement identifiés comme les siens.
Victime d'un acte criminel
Pour les enquêteurs, il ne fait plus guère de doute que cette mère de famille de 49 ans, secrétaire dans un cabinet d'avocats, a été victime d'un acte criminel.
La disparition de Patricia Bouchon a donné lieu au déploiement d'un dispositif de recherches exceptionnel. Jusqu'à près de 300 gendarmes, des plongeurs et des hélicoptères ont été mobilisés pour ratisser un vaste périmètre autour de Bouloc et sonder tous les points et les cours d'eau alentour. Ces investigations sont restées vaines jusqu'à présent.
(L'essentiel Online/AFP)
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