
«Nous ne bougerons pas d'un pouce sur la question des traitements. Induire une baisse de traitement pour les nouveaux fonctionnaires aurait non seulement un impact sur tous les emplois conventionnés ou assimilés, mais aussi sur les salaires du secteur privé. Nous en sommes convaincus». La position du secrétaire général de la CGFP (Confédération générale de la Fonction publique), Romain Wolff, est on ne peut plus explicite.
À l'heure où le ministre de la Fonction publique, François Biltgen, et la ministre déléguée, Octavie Modert, multiplient les entrevues avec les organisations sectorielles, le son de cloche est le même partout. Non aux évaluations individuelles, non aux baisses de traitement pour les nouveaux entrants.
Le LCGB s'est isolé du front syndical, la semaine passée, en acceptant le principe des évaluations. «Plutôt que de noter le fonctionnaire, c'est l'administration de façon générale qu'il faudrait évaluer», estime pour sa part le secrétaire général du Landesverband, Carlo Thissen. En outre, rappelle-t-il, des mesures disciplinaires existent déjà pour sanctionner les fonctionnaires de même que des examens de promotion pour les avancements de carrière.
Patrick Théry
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