C'est un des faits énoncés, jeudi, par les représentantes du collectif «Si je veux - pour l'autodétermination des femmes», lors d'une rencontre avec les députés. Pour le collectif, un travail de prévention, via une meilleure éducation sexuelle et sentimentale, est nécessaire pour éviter des situations de détresse.

Un argument qui a fait mouche auprès de certains députés, qui pourraient envisager d'étudier ce qui se passe aux Pays-Bas, où le nombre d'IVG est au plus bas malgré une politique très libérale. Enfin, les membres du collectif rejettent toujours la consultation imposée aux femmes qui veulent avorter. «On ne peut pas forcer une femme dans une situation pareille, dans un petit pays où tout le monde connaît tout le monde, à aller se mettre dans une salle d'attente», a admis le député DP Eugène Berger.
Authors: