
À l’issue de sa réunion, jeudi, avec les syndicats de la Grande Région, Jean-Claude Juncker a demandé la mise en place d’un groupe de travail afin de comparer les systèmes d’aides sociales dans les trois pays voisins avec le système luxembourgeois. Le but? Trouver des compensations pour les frontaliers.
Après l’intransigeance, place à la réflexion et l’écoute des syndicats. Et le débat s’est montré vif sur L’essentiel Online Il y a bien sûr toujours ceux qui dénoncent l’attitude des frontaliers comme Carlos : «Ils ont tout pour être heureux et ils chipotent» et Luc de souligner, n’avoir «rien contre les frontaliers mais le Luxembourg doit toujours payer». Nombreux sont ceux qui avancent que les résidents doivent avoir un avantage au vue des prix de l’immobilier, problème que rencontrent moins les frontaliers mais «c’est pas aux frontaliers de payer vos loyers mais à Juncker de changer la politique d’aménagement du territoire, de construire et de proposer à la location des HLM…», indique KooK.
«Mêmes devoirs, mêmes droits, c’est normal !
Et de poursuivre, «Papa Juncker veut nous endormir». Une critique du Premier ministre que rejoint Citoyen : «Monsieur Juncker peut changer sa position sur le sujet mais la confiance des frontaliers envers son parti a disparu». Pour D&D, ça ne lui sert justement à rien de chercher un dénouement heureux pour les non-résidents : «Je ne vois pas l’intérêt pour Jean-Claude Juncker d’avoir la confiance du frontalier, c’est la confiance du résident qu’il doit sauver».
Plouf-Plouf martèle «le Luxembourg est un pays souverain, il fait ce qu’il veut, ceux qui ne sont pas d’accord n’ont qu’à aller ailleurs» mais ajoute aussi «que la France ne verse rien à des gens qui ne cotisent pas en France est tout à fait normal». «Les frontaliers ne sont pas des pleurnicheurs, ils réclament simplement leurs droits, les cotisations salariales sont les mêmes pour tout le monde», indique Jeanmimi. Piergé Pol enchaîne «mêmes devoirs, mêmes droits, c’’est normal !.
Et Pigeon volé de s’interroger, «Moi en attendant ça me coûte 400 euros par mois leur petite histoire… À quand le remboursement?».
(L'essentiel Online)
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