
Le 14 février, un tremblement de terre de magnitude 4,4 secouait la Grande-Région. Coblence était son épicentre et jusqu'au Luxembourg ou Metz, la secousse avait été ressentie. «Mais, au Japon, des tremblements de cette force, on ne les mentionne même plus. Ils ont lieu quotidiennement. Ici, c'est plus surprenant!», reconnait Adrien Oth, spécialiste travaillant au Centre européen de géodynamique et de séismologie.
À défaut de connaître de grands mouvements, la région est toutefois régulièrement concernée par des mouvements de son sous-sol. «Ce qui démontre bien que sous nos pieds l'activité sismique se poursuit.» Ainsi, dans un rayon de 1 000 km autour de Walferdange, ce sont pas moins de dix tremblements de terre qui ont été enregistrés ces deux dernières semaines.
«De 0,9 d'amplitude à Saint-Gall en Suisse à 3,3 le 12 mars dernier du côté de Salzbourg». De là à vivre une catastrophe similaire à celle de l'archipel nippon, il y a encore de la marge. «Géographiquement, ce qui nous protège, c'est d'être situé au milieu d'une plaque géologique, et non pas à sa marge. Le risque est donc largement plus minime que du côté de la Méditerranée, par exemple», rassure Adrien Oth.
L'essentiel Online / (cm)
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