
"C'est au peuple syrien d'en décider, mais je pense que le président Assad devrait faire des réformes ou se retirer du pouvoir", a déclaré M. Hague en marge d'une réunion à Bruxelles avec ses homologues européens. "Il y aura certainement un moment pour de nouvelles sanctions", a-t-il ajouté, rappelant que l'UE avait déjà mis en place toute une série de mesures restrictives à l'encontre du régime syrien.
Émeutes en Syrie Les révoltes dans le monde arabe Dans une déclaration qui devait être adoptée lundi par les ministres européens, l'UE prévient qu'aussi longtemps que le régime de Bachar al-Assad maintiendra son cap, elle "va poursuivre et faire avancer sa politique actuelle, y compris par le biais de sanctions visant les responsables ou ceux qui sont associés à la répression violente" de l'opposition syrienne. L'UE a déjà adopté trois trains successifs de sanctions à l'encontre de caciques du régime, dont le président syrien lui-même, ainsi que des sociétés liées au pouvoir, mais aussi des responsables des Gardiens de la révolution iraniens (Pasdaran), l'armée d'élite d'Iran, accusés d'aider le régime syrien à mater les contestataires. La Syrie est en proie depuis quatre mois à un mouvement de contestation du régime du président Bachar al-Assad, qui a répondu par une répression ayant déjà fait plus de 1 400 morts, entraîné l'arrestation de plus de 12 000 personnes et l'exode de milliers d'autres, d'après les militants des droits de l'Homme."Ce n'est pas une question de personnes, c'est une question de régime. Le régime doit céder la place à un nouveau régime, c'est assez évident", a estimé de son côté le chef de la diplomatie suédoise, Carl Bildt.
"Le régime est arrivé au bout. Il a perdu sa crédibilité et sa légitimité", a-t-il ajouté, se disant au passage "impressionné par l'unité et la non-violence de l'opposition. C'est un facteur encourageant".
Asselborn impuissant depuis Bruxelles
"De Bruxelles, on ne peut pas décider de choses concrètes pour faire changer le régime du président Assad, mais la Ligue arabe pourrait le faire", a estimé pour sa part le ministre luxembourgeois, Jean Asselborn. "Je ne dis pas qu'il faut demander une zone d'exclusion aérienne ou intervention militaire via la Ligue arabe, mais la Ligue arabe a une obligation d'être plus décisive et mieux impliquée en Syrie pour arrêter au moins qu'on tire sur les manifestants", a-t-il ajouté.
Selon William Hague, "il faut travailler étroitement avec la Turquie" sur le dossier syrien. "Nous avons besoin d'une véritable politique étrangère de coopération entre les pays de l'UE et la Turquie, qui a plus d'influence sur la Syrie que de nombreux pays occidentaux".
(L'essentiel Online/AFP)
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