Quora n'est ni plus ni moins qu'un site de questions-réponses. Créée par des anciens de Facebook, la start-up se définit comme "une collection de questions et réponses" dont l'objectif est de permettre aux internautes de "partager leurs connaissances avec les autres".
Concrètement, n'importe quel inscrit sur Quora peut poser une question sur un sujet précis et attendre que des internautes lui répondent, ou apporter ses réponses. Quora permet également de classer et suivre des sujets.
Chouchou de la Silicon Valley, encensé par le Télégraph pour "son utilité évidente", Quora est également désigné comme l'un des sites les plus prometteurs pour 2011 par le site spécialisé TechCrunch, prévoyant "un décollage" du réseau.
"Quora est plus à même de plaire que Twitter"
Tout l'intérêt de Quora réside dans la qualité des messages postés.
"Les informations données ont énormément de crédibilité", explique Selma Bekkaoui, journaliste pour TechCrunch. Il n'est ainsi pas rare de voir des PDG répondre à des questions concernant leur entreprise. "Quora se distingue ainsi de son concurrent Aadvark par la richesse et la qualité de son contenu, plus que par la forme", estime-t-elle.
Encore réservé aux seuls "invités", le site parviendra-t-il pour autant à dépasser un Twitter ? "A mon avis oui", tranche Selma Bekkaoui. Un sentiment partagé par le blogueur Christophe Ramel pour qui "Quora est plus à même de plaire que Twitter".
Pour le Telegraph, "Quora est immédiatement accessible, contrairement à Twitter qui prend du temps avant de commencer à avoir de l'intérêt". Christophe Ramel nuance toutefois : "en 2009, un site comme FriendFeed explosait comme Quora aujourd'hui, mais lorsqu'il a été racheté [par Facebook] on n'a plus entendu parler de lui..."
2011 devrait apporter donc quelques réponses sur l'avenir de ce site.
Boris Manenti
Authors: Nouvel Obs