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Dimanche, 09 Janvier 2011 09:47

La justice américaine réclame à Twitter des données relatives à WikiLeaks

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La justice américaine a ordonné à Twitter de lui fournir les détails des comptes du fondateur de <a

onclick="javascript:window.open(this.href); return false;" href="https://actualite.nouvelobs.com/WikiLeaks/">WikiLeaks et de plusieurs de ses partisans dans le cadre de l'enquête criminelle ouverte après la publication au compte-gouttes de 250.000 mémos diplomatiques confidentiels.

Les données réclamées au site de micro-blogging ont été jugées "pertinentes pour l'enquête criminelle en cours", dit l'arrêt du 14 décembre, reproduit vendredi 7 janvier par le magazine en ligne Salon.com, qui donne gain de cause au département de la Justice. Outre les informations sur le compte de Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, Twitter est ainsi sommé de fournir celles de Bradley Manning, ancien analyste des services de renseignement militaires soupçonné d'être à l'origine de la fuite.

La justice réclame entre autres tout l'historique des connections et leur durée, les adresses IP utilisées pour accéder à Twitter, les adresses électroniques et postales, ainsi que les coordonnées bancaires et autres transactions. Sont notamment visés Jacob Appelbaum, Rop Gonggrijp et Birgitta Jonsdottir, ancienne bénévole de WikiLeaks et parlementaire islandaise.

 

"Je n'ai pas l'intention de livrer mes informations"

"WikiLeaks condamne fermement ce harcèlement de particuliers de la part du gouvernement des Etats-Unis", écrit Mark Stephens, avocat de Julian Assange, dans un communiqué diffusé à Londres. Trois des quatre individus visés par le département de la Justice n'ont selon lui jamais travaillé pour le compte de WikiLeaks, mais l'ont soutenu en tant qu'élus ou militants, poursuit-il.

Deux ont joué un rôle essentiel dans la diffusion, à l'initiative du site, d'un enregistrement vidéo du Pentagone montrant l'équipage d'un hélicoptère américain ouvrant le feu sur des civils irakiens, précise l'avocat.

"Je n'ai rien à cacher et n'ai rien fait de mal. Je n'ai pas l'intention de livrer mes informations" au département de la Justice, déclare quant à elle Birgitta Jonsdottir sur Twitter, ajoutant avoir alerté le ministre islandais de la Justice.

 

(Nouvelobs.com avec Reuters)

Authors: Nouvel Obs

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