Article rédigé par David Taté.
L’obtention de backlinks est une condition essentielle pour espérer bénéficier d’un bon classement auprès de Google. En conséquence plusieurs techniques ont été développées, avec plus ou moins de succès, pour créer des liens entrants vers un site ou un blog.
C’est ainsi que certains ont, par exemple, recours à des logiciels spécialisés qui vont créer automatiquement et rapidement sur des réseaux sociaux ou sur d’autres plateformes de blogs des comptes en ajoutant à ceux-ci des liens vers le site dont la promotion est souhaitée. Dans ce cas de figure les textes dans lesquels les liens sont insérés sont bien souvent de faible qualité et pour la plupart produits à la chaîne avec des logiciels de spinning (ces logiciels sont très simples d’emploi comme l’explique mon guide pour faire des centaines d’articles en une seconde).
Toutefois le risque est grand que Google constate que l’apparition subite et massive de liens vers ce blog n’est pas normale et s’explique plus par la volonté de tromper son algorithme que par la qualité des données contenues sur ce blog. D’où l’application d’une sanction concernant le site visé par cette multitude de liens.
Linkwheel et mininet, le nerf de la guerre du SEO
Depuis quelques temps une nouvelle technique existe. Cette technique a été employée par Pat Flynn et Tyrone Shum lors de leur duel pour la création et le développement d’un site de niche afin d’obtenir la première position sur Google pour le mot clé de leur choix (le blog Maxadi donne une excellente présentation en français des différentes étapes de ce duel), duel d’ailleurs remporté par Pat Flynn en un peu moins de deux mois et demi.
Sur son blog Pat Flynn explique la technique qu’il a utilisée pour gagner ce duel. En ce qui concerne la création des liens elle peut être résumée en deux étapes principales.
La première étape vise à créer des liens qui vont pointer directement vers le site dont la progression est souhaitée. Ces liens vont être insérés dans des textes publiés sur des sites Web 2.0 (Squidoo, Hubpages), sur des nouveaux blogs créés pour l’occasion (avec les plateformes Wordpress, Live Journal, Blogger, etc…) et sur des sites de contenus gratuits (GoArticles, iSnare…). Pat Flynn utilise aussi un logiciel spécifique intitulé « Blog Blueprint » qui lui permet de déposer des articles, et donc des liens, sur plusieurs blogs très rapidement. Il utilise aussi le logiciel The Best Spinning qui lui permet d’avoir une réécriture rapide des articles postés sur le site dont il veut faire la promotion afin de placer ces variantes sur les sites avec lesquels il va faire des liens. Toutefois, il insiste sur la nécessité de vérifier que le contenu de chaque article obtenu via ce logiciel est de qualité.
La seconde étape consiste à utiliser des liens indirects. Ceux ci vont pointer non pas vers le site que l’on désire promouvoir, mais vers les pages qui contiennent les liens directs créés lors de l’étape 1. Ces pages vont être « bombardées » par de nombreux liens créés à partir de sites de contenus gratuits ou avec du social bookmarking. Comme ces liens indirects visent des pages qui résident sur des sites qui ont déjà un trafic important et donc qui reçoivent déjà vraisemblablement de nombreux liens elles ne devraient pas être sanctionnées par Google et la multiplication des liens vers ses pages devrait indirectement profiter au site dont la promotion est souhaitée. Pour aller plus vite Pat Flynn utilise des services comme Unique Article Wizard et SocialMarker.
Que pensez-vous de cette technique ? S’agit-il d’une technique Black Hat, Grey Hat ou White Hat ? Google risque t’il d’appliquer une pénalité ? Votre avis m’intéresse !
Note d’Eric : les méthode décrites ci-dessus (linkwheel, content spinning, link farms…) ne sont pas nouvelles, mais elles s’améliorent et s’affinent chaque jour car l’imagination des spécialistes en référencement et leur habileté à jouer avec (ou contre) l’algorithme de Google est sans limites. C’est un sujet passionnant, et que le référenceur qui n’a jamais spinné un article pour le propulser en masse dans des dizaines de sites nous jette la première pierre
Cela étant, la question de savoir s’il s’agit de méthodes « légales » (White Hat) aux yeux de Google est intéressante et mériterait un billet à elle seule. Ré-écrire par exemple un article en plusieurs exemplaires n’a rien de suspect, au contraire, puisque cela est conforme aux guidelines de Google qui sanctionne le contenu dupliqué. Et pourtant les softs de content spinning sont souvent considérés comme faisant partie de l’arsenal du Black Hat alors qu’ils ne font qu’automatiser un processus fastidieux…
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