Dans une lettre adressée aux principaux labels musicaux, Amazon soutient que son nouveau service Cloud Drive, dont nous avons déjà parlé ici, boostait leurs ventes de musique digitale.

Ce qui attise leur courroux car on a vu que Sony Music n’était pas très content de l’ouverture de ce service. Non pas que cela lui fasse du tort, mais tout simplement parce qu’Amazon n’envisage nullement de payer des « royalities » sur ses ventes.

Amazon écrit aux labels musicaux

Position que rejoint le National Music Publishers Association (NMPA) qui a écrit la semaine dernière à Amazon, lui demandant de clarifier sa position… qui pourtant est tout ce qu’il y a de plus claire.

Amazon ne compte pas rétrocéder quoi que cela soit de son volume de vente dégagée par son service Cloud.

Comme Amazon le dit si bien dans sa lettre :

« There has also been speculation that we are looking for licenses for Cloud Drive and Cloud Player. We are not looking for licenses for Cloud Drive or Cloud Player as they exist today — as no licensees are required. »

Ce que conteste David M. Israeite, Président du NMPA :

« It is extremely troubling that [Amazon] would launch this without having discussion with copyright holders so we can discuss whether a license is needed. While Amazon appears to want to add services and license music. »

Ce qui, pour le Président du NMPA ne crée pas un environnement propice à une saine collaboration.

Oui mais voilà, Amazon ne veut pas collaborer, car pour la société fondée par Jeff Bezos :

« Cloud Player is a media management and play-back application not unlike Windows Media Player and any number of other media management applications that let customers manage and play their music. It requires a license from content owners no more than those applications do. It really is that simple. »

C’est vrai que c’est simple : Amazon ne veut rien céder.

Et les labels non plus !