Les DRM, ça existe encore ? On en parle peut-être un peu moins depuis que les consommateurs ont presque réussi à les dégager de l’industrie musicale, qui, à force de pressions, a fini par comprendre que ce n’était pas très bon pour son karma déjà bien pourri de l’intérieur, mais ailleurs…

Aujourd’hui la vérole des DRM a donc lâché la musique pour aller se répandre sur d’autres cibles, et plus particulièrement sur le livre numérique. Regardez un peu en faisant une petite recherche sur Google : le web fourmille d’histoires et d’anecdotes croustillantes contées par des internautes qui pestent contre ces verrous numériques les empêchant de disposer comme ils l’entendent d’un eBook qu’ils ont de surcroît payé à un prix honteusement exorbitant (c’est à dire le prix de l’édition papier). Le coup de gueule, déjà entré dans l’histoire, de Korben, mérite le détour sur le sujet, au cas où vous ne l’auriez pas encore vu passer, car il pointe parfaitement les dégâts collatéraux des DRM, qui sont souvent d’origine technique.

Si vous non plus vous ne supportez pas cette forme de diktat des éditeurs, qui protègent – peut-être légitimement, ce n’est pas la question – leurs droits de la plus idiote des façons, c’est le moment de le faire savoir, haut et fort : aujourd’hui 4 mai est la Journée Mondiale contre les DRM, organisée en France à l’initiative de l’APRIL, avec le soutien de la Free Software Foundation.

J’adhère et je soutiens ce mouvement, même symbolique, comme je soutiendrai toute initiative visant à faire baisser le prix du livre numérique à des tarifs acceptables sans lesquels le marché des eBooks ne décollera jamais dans ce pays.