Même si cela n’est pas évident de prime abord, les fans de football – dont je fais partie – auraient une activité cérébrale. Si si. Bon, loin des clichés à deux balles, il y a aussi des expérimentations très sérieuses pour mesurer cela : comment réagit le cerveau d’un supporter devant un match, quel est son niveau d’attention, de joie, de stress et de détente au fil des actions ?

Un capteur pour mesurer l’activité cérébrale des supporters de foot

Sharp vient de tester en Espagne un nouveau dispositif mobile qui permet de passer huit cobayes volontaires au détecteur d’émotions fortes. Équipés d’un casque NeuroSky conçu par le constructeur nippon, et installés devant un grand écran qui diffuse un match de leur équipe favorite, les supporters livrent les secrets de leurs émotions à un logiciel qui analyse et met tout ce fatras en courbes et graphiques.

Sharp mènera cette expérimentation au cours de la Coupe d’Europe de football 2012 à l’aide d’un camion spécialement équipé qui fera le tour des stades, et proposera une application mobile qui permettra de suivre celle-ci en direct. Se glisser dans la peau d’un supporter de foot pour voir ce qu’il s’y passe exactement, ça n’a pas de prix. Prochaine étape : modifier leur comportement à distance pour éradiquer définitivement le hooliganisme (ou leur inculquer l’intégrale de Kant) ?

Pendant ce temps on attend toujours que la FIFA équipe certains joueurs de caméras embarquées pour nous glisser dans la peau d’un Messi ou d’un Lloris le temps de quelques actions.

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