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Lundi, 26 Décembre 2011 17:54

VIDEO. Une mamie prête à tricoter votre bonnet

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Un jeune entrepreneur a trouvé un filon, surfant sur l'engouement pour les produits faits main : faire tricoter les grands-mères à la recherche d'un revenu ou d'un passe-temps, et vendre leurs écharpes, bonnets ou autres "snoods" (écharpe tube) à la mode sur internet. L'idée est venue il y a cinq ans à Jérémy Emsellem, 25 ans, fondateur de la société Golden Hook ("crochet d'or") alors qu'il était encore étudiant en communication. "Une copine m'a appris à crocheter des bonnets et ensuite des amis m'en ont demandés", raconte-t-il. Face à la demande, il met à contribution sa grande-tante en maison de retraite puis d'autres "mamies". "De fil en aiguille, le projet s'est développé. J'ai créé un site internet où on pouvait créer son bonnet et son écharpe". On choisit sa grand-mère L'idée est simple : on choisit son modèle, ses couleurs, sa laine, et on "clique" sur la grand-mère qui va le tricoter. Le site propose aussi des modèles créés par son associée, la styliste Maïa Krzisch. "J'ai été enthousiasmée par l'idée et je suis super fan", raconte Danielle Meissner, grand-mère de 67 ans, l'une des 15 personnes qui tricotent pour Golden Hook. "Une grand-mère touche entre 200 et 400 euros par mois", affirme Jérémy Emsellem. Pour autant, le jeune patron n'a pas que des fans et certaines, qui ont travaillé pour lui ou l'ont connu à ses débuts, sont moins enthousiastes. "Il profite de vieilles dames isolées et dans le besoin en les payant trois francs six sous", s'emporte Salomé Rosenvaig, qui tricote pour plusieurs associations caritatives. Les tricoteuses travaillent les mois d'hiver, avec un statut d'auto-entrepreneur. Elles gagnent environ 12 euros net pour un bonnet simple, 20 euros net pour un "snood", et 80 euros net pour une écharpe "oversize", selon des sources concordantes. Authors: 2876223.JPG
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