
Interrogé à propos d'une éventuelle offre de négociations transmise par le camp Kadhafi, l'ancien ministre de la Justice Moustapha Abdeljalil a précisé que le numéro un libyen n'avait pas envoyé lui-même d'émissaire, mais que des avocats de Tripoli s'étaient proposés comme intermédiaires.
"Il n'a envoyé personne. Des gens se sont proposés comme intermédiaires pour arrêter le bain de sang et mettre fin à ce qu'endurent les habitants de Misrata", la troisième ville du pays, à 150 km de Tripoli, théâtre de combats à l'arme lourde, a déclaré M. Adbeljalil par téléphone. "Ces gens sont des avocats militants de Tripoli", a-t-il ajouté.
"Nous sommes évidemment favorables à mettre fin au bain de sang, mais il doit d'abord démissionner, puis il doit partir, et nous n'engagerons pas de poursuites pénales contre lui", a-t-il ajouté, sans préciser si cette immunité avait été suggérée par les avocats de Tripoli.
(L'essentiel Online/AFP)
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